La multidisciplinarité est indissociable du processus créatif d’Annie-Claude Deschênes, qui continue sa perpétuelle quête personnelle d’unir musique et performance artistique en déformant les conventions préétablies du spectacle. Figure incontournable de la scène musicale indépendante montréalaise depuis presque vingt ans, elle s’est démarquée en tant que chanteuse, musicienne, autrice-compositrice-interprète et artiste visuelle au sein de Duchess Says et PyPy, deux groupes reconnus tant pour leurs performances électrisantes que leur sensibilité artistique. Son approche exploratoire de la mise en scène et de la conception sonore prend maintenant une nouvelle direction avec la genèse de ce projet solo : l’urgence qui caractérise son œuvre demeure, mais la frustration et l’agressivité font place à l’introspection et à la vulnérabilité. C’est sous son propre nom qu’Annie-Claude Deschênes compte explorer et se réinventer, animée par un besoin constant de créer en dehors de sa zone de confort.
Inspiré par la pop minimale et les pionniers de la musique électronique, LES MANIÈRES DE TABLE, son premier album solo lancé au printemps 2024, est un projet aussi dansant et mélodique qu’inquiétant et dystopique, proposant de mettre la table autrement en déconstruisant les codes de la politesse qui nous sont imposés.
La multidisciplinarité est indissociable du processus créatif d’Annie-Claude Deschênes, qui continue sa perpétuelle quête personnelle d’unir musique et performance artistique en déformant les conventions préétablies du spectacle. Figure incontournable de la scène musicale indépendante montréalaise depuis presque vingt ans, elle s’est démarquée en tant que chanteuse, musicienne, autrice-compositrice-interprète et artiste visuelle au sein de Duchess Says et PyPy, deux groupes reconnus tant pour leurs performances électrisantes que leur sensibilité artistique. Son approche exploratoire de la mise en scène et de la conception sonore prend maintenant une nouvelle direction avec la genèse de ce projet solo : l’urgence qui caractérise son œuvre demeure, mais la frustration et l’agressivité font place à l’introspection et à la vulnérabilité. C’est sous son propre nom qu’Annie-Claude Deschênes compte explorer et se réinventer, animée par un besoin constant de créer en dehors de sa zone de confort.
Conçues pendant le confinement pour briser l’inertie, les pièces qui composent LES MANIÈRES DE TABLE, son premier album solo lancé au printemps 2024, n’étaient pas destinées à voir le jour publiquement. C’est en se familiarisant avec de nouvelles technologies (boîtes à rythmes, séquenceurs) que les idées conceptuelles et esthétiques qui le définissent ont commencé à se développer organiquement. À force de produire des trames composées à partir d'échantillonnages d’ustensiles, les codes de politesse qui règnent à table sont devenus une source d’inspiration, une forme de conformité qu’elle s’est amusée à déconstruire. En parallèle, une fascination pour les caméras de surveillance et autres technologies futuristes déjà désuètes s’est insérée dans son univers visuel. Ses expérimentations ont évolué progressivement jusqu’à devenir un projet abouti rappelant l'œuvre des pionniers de la musique électronique. Inspiré entre autres par le minimalisme de Steve Reich, les textures synthétiques de Kraftwerk, la diversité stylistique musicale d’Herbie Hancock et l’approche de narration non traditionnelle du cinéma expérimental, LES MANIÈRES DE TABLE propose un son aussi dansant et mélodique qu’inquiétant et dystopique.
Au cours de sa carrière, Annie-Claude Deschênes a partagé la scène avec plusieurs groupes de renommée internationale, dont The Yeah Yeah Yeahs, Teenage Jesus and the Jerks, The Black Lips, The Hives, The Hot Snakes et Buzzcocks pour n’en nommer que quelques-uns. Les multiples tournées de Duchess Says et PyPy l’ont menée partout en Amérique du Nord et en Europe, aussi bien dans des salles de spectacles, des bars et des festivals (Primavera Fest, Eurockéennes de Belfort, OSHEAGA, Sled Island, etc.) que des terrains de golf, des usines et des églises. Fidèle à sa nature polyvalente, son parcours créatif est ponctué de projets collaboratifs reliant diverses formes d’art, notamment la co-fondation du collectif pluridisciplinaire Conclusion Finale, avec lequel elle expose à la galerie VAV de l'Université Concordia, au centre de diffusion DARE-DARE ainsi qu'à l'Université Laval à Québec, et la réalisation avec PyPy de la trame sonore du défilé de mode d’Yves St-Laurent à Los Angeles en 2016. Lauréate de la cohorte 2022 du programme PHI NORD, elle obtient une résidence de création immersive de deux semaines, où elle voit l'identité de son projet solo se concrétiser.
These nine tracks take French, English, new wave, electro, glam, minimal wave, techno, house and a variety of other electronic pop styles and drop them into a Cuisinart.
BrooklynVeganIt is both scary and sublime.
God Is In The TV ZineC’est diablement efficace : entre autres pépites, cette Menace minimale à la rythmique persistante, les synthétiseurs dissonants desquels surgit un refrain incroyablement accrocheur.
Le DevoirBig swinging cinematic electro-pop.
Nialler9Dès les premières notes de MENACE MININALE, on est happé par le style rythmé qui oscille entre synthpop et cold-wave.
Le Journal de MontréalDark to the point of interstellar blackness, the charred electronics merge the digital with the analogue, producing something intense, but also profoundly revealing about its maker.
Clash Magazine