Basia Bulat est une autrice-compositrice-interprète qui habite à Montréal, au Canada. Elle possède une voix distinctive et sa musique s’inspire autant des musiques gospel et soul que du folk classique. En plus d’avoir une voix puissante, Bulat est une multi-instrumentiste accomplie, qui joue de la guitare électrique, du piano, de l’autoharpe, du ukulélé, de la basse et du charango.
Son talent a été largement reconnu : ses chansons ont été adaptées dans le cadre de concerts majeurs avec des orchestres symphoniques, et elle a été invitée à participer à de prestigieux hommages à Leonard Cohen, Daniel Lanois, Nick Cave, et The Band. Depuis la parution de son premier album en 2007, elle a partagé la scène avec des artistes tels que St Vincent, Sufjan Stevens, Nick Cave and the Bad Seeds, The National, Michael Kiwanuka, Daniel Lanois, Beirut, Destroyer, US Girls, Jim James et plusieurs autres.
Elle a offert une performance dans le cadre des Tiny Desk Concerts de NPR, elle a été l’invitée musicale des émissions Late Show with Stephen Colbert, dans le cadre des séries #LateShowMeMusic et Later with Jools Holland, et elle a fait l’objet de couverture par The Needle Drop, The New York Times et diverses autres publications. Bulat a été trois fois finaliste pour le Prix de musique Polaris et a été nommée pour cinq prix JUNO.
Son nouvel album, Basia’s Palace, sera lancé le 21 février 2025 via Secret City Records.
BASIA'S PALACE
La propriété au cœur de Basia’s Palace est à la fois son appartement douillet, son local de répétition délabré, et l’intérieur de sa tête. C’est un endroit débordant d’amour et de souvenirs, de rêves et d’espoir, de mauvais câblage, de poils de chat, et de papier peint ouest-allemand. Basia’s Palace est un paradis qui prend vie aux petites heures de la nuit, un moment idéal pour les jeux vidéo et les disques de Leonard Cohen, lorsqu’on prend le temps de s’asseoir et de réaliser tout le bordel dont on a hérité. La genèse de Basia’s Palace remonte à 2022. Un nouveau chez-soi, une nouvelle famille, une pause : la chanteuse a finalement trouvé le temps d’être seule et d’entendre ses propres pensées, de repenser à de vieilles histoires, de ressortir une console Nintendo originale et de jouer à Dragon Warrior 4. Cela lui a fait penser à des choses qu’elle avait entendues à propos de Cohen — l’habitude qu’il avait d’écrire à trois ou quatre heures du matin, avant que ses enfants se réveillent; l’habitude qu’il avait de s’installer et de jouer avec les préréglages de son Casio. C’était maintenant au tour de Bulat de jouer à des jeux vidéo de type RPG ou de créer de la musique sur son MacBook la nuit, prêtant l’oreille au monde des esprits à un moment où il semblait plus accessible que jamais. Les chansons qu’elle a écrites dans ce contexte ne ressemblaient à rien de ce qu’elle avait enregistré auparavant : des paysages sonores MIDI qui flottaient et scintillaient, comme les niveaux cachés sous (ou au-dessus de) l’action. Et alors qu’elle examinait les reliques et les objets précieux de la vie, elle revisitait ses souvenirs d’un angle différent; comme si les albums de photos de son enfance cachaient d’autres images, de nouvelles façons de comprendre ce qui lui était arrivé au fil des ans.
Le disque qui a émergé de tout ça est le plus empreint de douce curiosité de sa carrière. C’est comme la trame sonore d’un voyage dans le temps, l’auteure-compositrice-interprète imitant l’aventurier intrépide de Chrono Trigger et retournant dans le passé pour façonner les événements du futur. Après des années à lancer des albums où la performance organique primait — culminant sur The Garden, où Bulat réinterprétait certaines de ses chansons les plus appréciées avec l’aide d’un quatuor à cordes — l’auteure-compositrice-interprète souhaitait s’exprimer d’une façon complètement différente, avec le protocole MIDI au lieu d’un piano ou une guitare. Collaborant à nouveau avec le coréalisateur Mark Lawson, elle s’est retrouvée à déambuler à travers un monde onirique de chuchotements, de synthés et d’anciennes chansons d’Eurovision, où I’m Your Man de Cohen côtoie Moon Safari d’Air, ainsi que les vinyles de Maryla Rodowicz qui appartenaient à son grand-oncle. Le résultat donne l’impression que Basia’s Palace était dissimulé derrière les photos d’enfance de Bulat. On découvre des pièces comme « My Angel », où le mystère se marie à la romance sur fond de synthés boueux, avec une boîte à rythmes et un arrangement de cordes; ou « Laughter », qui prend une scène domestique tranquille et la transforme en hommage assourdissant à ce qui est sublime. « Disco Polo » est une pièce que Bulat menaçait de faire depuis des années, une chanson folk dont le titre fait référence à un genre musical polonais qu’aimait beaucoup son père.
Bulat rend hommage à la magie de la création et au caractère envoûtant des performances scéniques. Il n’y a pas de meilleure façon de résumer Basia’s Palace. Ce n’est pas que le local de répétition du Mile-End où a vu le jour la majorité de cet album; ce n’est pas que son domicile, sa famille, ou son esprit inquisiteur. C’est l’ensemble de ces moments — sur scène, ou lors du processus créatif — où une chanson quitte le cœur de Basia et atteint ses lèvres.
La manœuvre, qui souligne la plume et le flair mélodique de la Montréalaise, a aussi le mérite de donner un nouveau souffle aux si belles chansons de son dernier album, Are You in Love ?, paru il y a deux ans. ★★★ 1/2
Le DevoirLes orchestrations sont vraiment bien réussies, une sorte de dentelle musicale.
Patrick Masbourian, ICI PremièreThe songs are at times delicate and pressing, at times soaring and urgent… a beautiful record of reworkings. ★★★★★
Thank Folk For That…[Basia] revisits and re-records some of her best work from her five previous albums…Her singing might be different but it remains exceptional. – 8/10
The Peterborough TelegraphSi le lyrisme affirmé d’une Natalie Merchant ne vous fait pas peur, si se trouver à l’étroit entre émotion pure et sensiblerie ne vous met pas mal à l’aise, si une voix toute puissante stimule votre curiosité, il y a des chances pour qu’Are You in Love?, le cinquième album de la Canadienne Basia Bulat soit pour vous. Un disque aussi académique que furieusement fureteur.
Magic RPMMesmeric… Her writing has taken on blazing new shape, with hooks as deep as heartbeats… The breakthrough tracks keep coming and “Love Is At The End Of The World” closes things rapturously.” ★★★★
MOJO