Née à Cabano dans le Bas-Saint-Laurent, Ingrid St-Pierre a commencé à chanter avant de savoir parler. Hormis les chants latins qu’elle interprète à l’église durant son adolescence, c’est Fais-moi danser François Hébert de Marie-Jo Thério qui lui révèle précisément ce qu’elle veut faire de sa musique. Autant elle y puise le désir de chanter quelque chose de tangible et réaliste, autant elle retrouve l’aspect très intérieur, voire méditatif, des chants d’église. Elle obtient déjà le sceau d’approbation du public en 2011 avec son premier album Ma petite m’amzelle de chemin qui expose autant la candeur de la jeunesse que la passion pure et désintéressée pour la musique. Cela lui vaut sa première nomination à l’ADISQ dans la catégorie Révélation de l’année.
L’escapade, qu’elle coréalise, paraît en octobre 2012 et concrétise son ton délicat et sa plume qui sait tracer les contours de chaque détail pour que les histoires mises en musique deviennent des courts métrages à transporter avec soi. Tokyo, en 2015, s’ouvre sur la grandeur des orchestrations, conférant une dimension nouvelle à ses récits. Puis Petite Plage, en 2019, la porte vers des explorations nouvelles et un habillage électro qui nous amène à comprendre que toutes les routes de la musique peuvent être les siennes. Candide, mais remplie de reconnaissance, Ingrid St-Pierre conserve le doute de celle qui « n’avait pas prévu faire ça dans la vie » et s’étonne encore aujourd’hui devant chaque salle pleine. Les dernières années lui donnent envie de rêver autrement, au plus près d’elle, ce qui la ramène à la plus simple expression des choses, autant dans la vie que dans la musique.
Après son album instrumental, Ludmilla, paru en mars 2022, elle retourne une pièce à la fois vers le minuscule. À l’automne 2022, les intimes extraits Mères et L’Onoclée posent les bases de son sixième album, Reines, paru en février 2023. Pour toute sa vie, elle souhaite ainsi rêver grand au cœur des petites choses.
Née à Cabano dans le Bas-Saint-Laurent, Ingrid St-Pierre a commencé à chanter avant de savoir parler. Et même si la musique a toujours été un élément central dans sa vie, ce n’est qu’à l’âge de vingt ans qu’elle l’envisage comme métier. Le chant et le piano lui dessinent tôt une voie qu’elle perçoit comme une manière de vivre des émotions alors qu’il n’est jamais question de performance. Mauvaise élève, elle remplace vite l’apprentissage des partitions par la reproduction à l’oreille des pièces qu’elle aime.
Refusant de « chanter comme les chanteuses », Ingrid St-Pierre trouve plutôt son compte dans les pièces qui laissent place à une interprétation déconstruite. Hormis les chants latins qu’elle interprète à l’église durant son adolescence, c’est Fais-moi danser François Hébert de Marie-Jo Thério, entendue pendant un épisode de la série 2 Frères, qui lui révèle précisément ce qu’elle veut faire de sa musique. Autant elle y puise le désir de chanter quelque chose de tangible et réaliste, autant elle retrouve l’aspect très intérieur, voire méditatif, des chants d’église.
Avec l’humilité comme seule façon d’être, elle interprète les chansons des autres et les siennes dans les cafés montréalais et rapidement, les gens lui redemandent ses chansons originales. En jouant dans les cafés, elle bâtit tranquillement son premier public, fidèle et dédié, ce qui permet aujourd’hui à l’artiste de déclarer qu’en ce qui a trait à sa carrière musicale, les gens y ont cru avant elle.
Elle obtient déjà le sceau d’approbation du public en 2011 avec son premier album Ma petite m’amzelle de chemin qui expose autant la candeur de la jeunesse que la passion pure et désintéressée pour la musique. Cela lui vaut sa première nomination à l’ADISQ dans la catégorie Révélation de l’année.
En première partie de Robert Charlebois au Québec et en Europe, elle déploie rapidement ses ailes et sa crédibilité s’étend d’un album à l’autre. L’escapade, qu’elle coréalise, paraît en octobre 2012 et concrétise son ton délicat et sa plume qui sait tracer les contours de chaque détail pour que les histoires mises en musique deviennent des courts métrages à transporter avec soi. Tokyo, en 2015, s’ouvre sur la grandeur des orchestrations, conférant une dimension nouvelle à ses récits. Puis Petite Plage, en 2019, la porte vers des explorations nouvelles et un habillage électro qui nous amène à comprendre que toutes les routes de la musique peuvent être les siennes.
Candide, mais remplie de reconnaissance, Ingrid St-Pierre conserve le doute de celle qui « n’avait pas prévu faire ça dans la vie » et s’étonne encore aujourd’hui devant chaque salle pleine. Au fil du temps, Marie-Mai, Brigitte Boisjoli et Ludovick Bourgeois, entre autres, bénéficient également de son don des mots.
Les dernières années lui donnent envie de rêver autrement, au plus près d’elle, ce qui la ramène à la plus simple expression des choses, autant dans la vie que dans la musique. Après son album instrumental, Ludmilla, paru en mars 2022, elle retourne une pièce à la fois vers le minuscule, éliminant le superflu dans toutes les histoires qu’elle veut encore raconter. À l’automne 2022, les intimes extraits Mères et L’Onoclée posent les bases de son sixième album qui verra le jour en février 2023. Pour toute sa vie, elle souhaite ainsi rêver grand au cœur des petites choses. Ingrid St-Pierre n’a plus besoin de présentation et c’est ainsi qu’elle souhaite construire des chansons qui disent tout, simplement, sans présentation.