L’autrice-compositrice-interprète et autrice Stéphanie Boulay a décidé, faute d’arriver à choisir lequel chapeau porter au quotidien, de ne plus essayer de se définir et surtout, de se contraindre. Suite à ses études en musique, puis en littérature, on l’a lue (À l’abri des hommes et des choses et Anatole qui ne séchait jamais (Prix TD), en plus de quelques collectifs et blogues), on l’a entendue dans les médias, mais on l’a surtout connue comme « la moitié blonde » du duo Les sœurs Boulay, décoré d’un disque platine et maintes fois récompensé par l’industrie. Stéphanie a aussi tenté l’aventure musicale en solo avec le long jeu Ce que je te donne ne disparaît pas en 2018, qu’elle a vite fait de remballer, par gêne, par pudeur ou par peur. Elle revient seule aujourd’hui, sans gêne et sans peur cette fois, avec Est-ce que quelqu’un me voit?, un album cru, intime, mais aussi décomplexé, libre et dansant.
C’est avec le cœur léger et plus de confiance en ses propres moyens que jamais que Stéphanie Boulay remontera sur scène, en solo oui, mais entourée de ses ami.es précieux (Charles Blondeau à la batterie, Camille Gélinas aux claviers et Alexandre Martel à la guitare et à la basse) pour défendre son deuxième album solo, Est-ce que quelqu’un me voit?. Elle a une envie insatiable d'agentivité, de liberté et de tracer son chemin à elle toute seule - quitte à repartir à zéro s’il le faut - pour aller à la rencontre de ce public qui ne la connaît probablement pas encore, ou, du moins, pas comme ça. Habile à créer chaque soir des moments qui n’existaient pas encore et qui n’existeront plus jamais dans la même forme, à faire rire et à se livrer avec autodérision et impudeur, Stéphanie présentera ses chansons toutes neuves, qu’elle a travaillé deux ans durant à extirper d’elle-même, avec l’aide du réalisateur Alexandre Martel. Elles sontcrues, ces chansons, elles sont intimes et franches, mais elles sont aussi libres, baveuses, éclatantes et dansantes.