Laurence-Anne dévoile Tempête, un troisième extrait tiré de son deuxième album, Musivision. Celle qui nous a habitués aux élans hypnotiques et progressifs brouille les pistes sur Tempête, s’aventurant sur un terrain plus pop, mais tout aussi foisonnant, où se conjuguent mouvances rock, synthwave et blues dans une ambiance psychédélique au groove langoureux. Ce nouveau morceau fait suite à Indigo et à Nyx, les deux premiers singles de l’album, qui incarnent ensemble la dualité émotive et musicale prévalant sur cet opus, dont la sortie est prévue pour ce vendredi 23 avril via Bonsound.
Un vidéoclip à l’ambiance mystérieuse accompagne la chanson. Se déroulant en trois temps - dans une piscine, dans un labyrinthe de draps blancs et à l’extérieur sous un ciel menaçant - les images se veulent un rappel des performances scéniques électrisantes de Laurence-Anne. Tempête s’inspire des films de science-fiction des années 80, avance sa réalisatrice Léa Dumoulin. Au centre de la tourmente, Laurence-Anne agit comme une entité qui résiste, dégageant une énergie sensuelle et une chaleur contrastante.
Composée un jour de tempête de neige à Marsoui, en Gaspésie, la chanson a mis du temps avant d’être assumée par l’autrice-compositrice-interprète : Je n’étais pas certaine qu’elle me représentait bien. Je la trouvais trop pop, même quétaine au niveau de la mélodie et de la forme, explique Laurence-Anne. C’est nouveau, dans ma création, d’assumer des chansons plus ‘’structurées’’. Puis bon, à force de l’écouter, j’ai commencé à l’aimer vraiment. Particulièrement la fin à la Fleetwood Mac.
Au-delà de sa forme musicale, Tempête saisit par son texte à fleur de peau évoquant les moments d’incertitude d’une romance qui bat de l’aile. Pourquoi les ouragans se donnent toujours rendez-vous chez moi?, demande Laurence-Anne à la fin de cette chanson émouvante, qui fait écho à la mélancolique Indigo.
Musivision, le deuxième album de Laurence-Anne, a été enregistré au studio B-12 à Valcourt aux côtés de ses fidèles musicien.ne.s Naomie De Lorimier, David Marchand et Ariel Comtois. Coréalisé par Félix Petit (Bellflower, Les Louanges), Musivision peut également compter sur l’apport du guitariste Julian Perreault (Corridor), du batteur étoile Samuel Joly (Klaus, Marie-Pierre Arthur) et du réalisateur Jesse Mac Cormack.