Deux ans et demi après la sortie de son album phare La nuit est une panthère, Les Louanges rapplique avec Pigeons, un nouvel extrait qui témoigne de l’évolution de Vincent Roberge depuis ses débuts en 2016. Accompagné d’un clip d’autofiction romancé, la pièce fait également suite au EP Expansion Pack, salué par la critique et le public à sa sortie en septembre 2019. Ce dimanche, Les Louanges présentera son nouvel extrait en primeur télévisuelle à l’émission Star Académie, sur les ondes de TVA.
Malgré ses airs résolument sexy qui évoquent les rythmes latins et l’arrivée imminente des beaux jours, Pigeons n’est pas une chanson d’amour. Avec une voix claire et plus habitée qu’avant, le multi-instrumentiste explore la thématique du retour - à la vie normale après avoir vécu le high d’une longue tournée - et reflète sur ses difficultés à entretenir des relations. Si la pièce Attends-moi pas (tirée du mini-album Expansion Pack) abordait l’idée du départ, on peut considérer Pigeons comme la suite logique de cette chanson.
Regardez et partagez le clip de Pigeons via YouTube.
Pigeons est disponible sur toutes les plateformes numériques.
Avec une série de paroles limpides et assumées, le texte de ce nouveau single prend la forme d’une conversation avec lui-même. J’enverrai une carte ou bien j’enverrai des pigeons / S’il est trop tard, ben ça me servira de leçon / Ah non, ah non, ah bon, too late pour les pardons, chante Vincent Roberge sur le refrain qui ponctue son plus grand ver d’oreille jusqu’à présent.
Symbolisant un arrêt en plein vol, la vidéo réalisée par Soleil Denault met en scène Les Louanges dans un hôtel milieu-de-gamme à l’image de ceux qu’il a l’habitude de fréquenter en tournée. Alors qu’on perçoit à l’écran le décalage entre l’état d’esprit frénétique du jeune prodige et la banalité du lieu dans lequel il est enfermé, il se divertit comme il le peut; en faisant du skateboard dans les corridors de l’hôtel, en se baignant tout habillé, en fumant un joint. Vincent m’a approché avec l’idée de faire un clip solitaire dans un hôtel (références à Sofia Coppola, Spike Jonze, etc). On a tout de suite cliqué! J’ai ensuite eu envie de suggérer l’histoire d’un jeune homme légèrement narcissique qui, tant bien que mal, perd un peu la tête à cause de l’isolement suivant son succès. En ghostant sa vraie vie et ses relations, il finit par voir son propre fantôme rôder dans les parages - il se retrouve ainsi perpétuellement face à lui-même, quoi qu’il fasse, explique la réalisatrice à propos du clip.