Après avoir présenté une version live du succès Aujourd’hui, ma vie c’est d’la marde en septembre, Lisa LeBlanc revient avec une version live de You Look Like Trouble (But I Guess I Do Too), l’une des chansons les plus percutantes de son répertoire. Enregistré au Grand Théâtre de Québec lors d’un concert réunissant l’autrice-compositrice-interprète, son groupe, les 63 musiciens et musiciennes de l’OSQ ainsi que le chef d’orchestre Jean-Michel Malouf, ce nouvel extrait est tiré de l’album Live avec l’Orchestre symphonique de Québec, à paraître ce vendredi (11 octobre) sous Bonsound.
Avec une intro imposante qui vient accentuer la nature épique de la composition, cette pièce déconstruit les stéréotypes associés au banjo et prouve aux sceptiques que cet instrument n'est pas uniquement réservé à la musique traditionnelle. En alliant le banjo à une instrumentation classique, Lisa repousse avec créativité ses limites ainsi que celles de son instrument fétiche, immortalisant ainsi la dualité qui fait d’elle une artiste à part.
Live avec l’Orchestre symphonique de Québec conjugue la simplicité du quotidien qui caractérise les textes de Lisa et son goût pour l’extravagance, pour un résultat aussi réjouissant que surprenant. Née de l’idée folle de pousser les arrangements de l’album Chiac Disco (2022) encore plus loin, cette collaboration avec l’OSQ s’est finalement avérée être l’opportunité rêvée, pour Lisa, de réimaginer son répertoire plus largement, de façon à la fois grandiose et accessible.
Cette rencontre unique et enrichissante entre Lisa LeBlanc et l’Orchestre symphonique de Québec méritait de laisser une trace qui puisse durer toujours. Cet enregistrement est un reflet du bonheur ressenti pendant les concerts pour tous les artistes et le public. - Joël Brouillette, directeur de l’administration artistique de l’OSQ.
Regroupant des pièces en français comme en anglais, l’album propose des arrangements imposants pour faire vivre une gamme d’émotions allant du rire aux pleurs ; pensons à la trame musicale d’Aujourd’hui, ma vie c’est d’la marde qui prend des airs de conte de fées et à l’apparition d’un certain François Pérusse sur Gossip II, aussi bien qu’aux versions très poignantes des ballades folk Kraft Dinner et Me semble que c’est facile.
Avec ce disque, Lisa LeBlanc rend hommage à ceux et celles qui ont su si bien combiner musique pop et orchestres avant elle, notamment Dusty Springfield, Bobbie Gentry et Lee Hazlewood. Les arrangements de Highways, Heartaches and Time Well Wasted et City Slickers and Country Boys rappellent quant à eux les sonorités western spaghetti d’Ennio Morricone, alors que les multiples clins d’oeil aux belles années du disco représentent aussi un élément incontournable de l’album.