Près de deux ans après la sortie de GLAM, son deuxième album, LUMIÈRE (alias d’Étienne Côté) est de retour avec les nouveaux titres Fiou et Chronique d’une vie de merde, un double single qui révèle la direction musicale vers laquelle il progresse.
Réalisés auprès d’Eliott Durocher-Bundock (Patche, Mon Doux Saigneur, Alex Burger), Fiou et Chronique d’une vie de merde dévoilent un nouveau LUMIÈRE, au phrasé à mi-chemin entre le chant et la poésie. J’ai commencé à chanter à la manière du spoken word parce que, dans mon nouvel appartement, il était impossible de chanter à pleine voix, explique-t-il. À ma grande surprise, j’ai aimé le résultat des maquettes enregistrées avec la contrainte; le texte a soudainement pris plus d’importance, puis ma voix est devenue aussi rythmique que mélodique. Les deux chansons se distinguent aussi de ses projets antérieurs par leur instrumentation, qui accorde notamment une place plus importante aux synthétiseurs.
Avec un groove pop entraînant qui donne envie d’avancer, Fiou parle de s'enfuir - à la course ou en avion, partir ailleurs où il fait beau. La chanson aborde aussi le sentiment d’enfermement et le désir de sortir voir la nature pour faire taire le bruit des tourments intérieurs. Le chant des oiseaux, qu’on entend ici dans le gazouillement des synthétiseurs, est une belle invitation à sortir de sa torpeur pour partir aux limites de la civilisation, jusqu’au bout des fils électriques. Le vidéoclip, réalisé par Nicolas Arthur Dufour, a été tourné sur la Côte-Nord / Nitassinan en août 2024.
Caractérisée par une approche vocale chantée-parlée et un rythme lent mais soutenu, Chronique d’une vie de merde dresse le portrait d’un personnage de grand talent qui reste coincé dans les méandres de ses rêves trop grands, qui l’emprisonnent plus qu’ils ne le libèrent. Le refrain fait sourire de son image légère : Ah que la vie est belle et vaut la peine d’être vécue, mais quand elle est de merde, il faut savoir mettre un peu de sucre dessus. Il s’agit d’une citation de la mère de Hilaire, un vieil ami d’Étienne qui était drummer dans les années 60, avec qui il a partagé des soirées de musique inoubliables dans son village natal.
Sur ces nouveaux extraits, LUMIÈRE puise dans une variété d’influences pour forger un son cohérent et distinct : la désinvolture et le panache de Brigitte Fontaine; la douceur et le réconfort de Jane Birkin; les formes répétitives, les synthétiseurs et les percussions de Talking Heads; l’ironie et les textes clairs et puissants de Cali; le groove, la poésie et la réalisation de Jean Leloup. C’était important pour moi que l’on s’autorise beaucoup de liberté en ce qui a trait à l’instrumentation et aux arrangements, ajoute Étienne. Le but était de sortir de notre zone de confort et d’encourager la prise de risques pour créer des sonorités originales et une ambiance unique.
LUMIÈRE sera en spectacle à Saint-Jérôme le 11 juillet dans le cadre de la première édition du Festival Lumière. D’autres dates de spectacles seront annoncées prochainement.