Sur Oniromancie, Laurence-Anne explore le monde nocturne sous toutes ses formes, passant du rêve douceur au cauchemar paralysant avec aisance. Réalisée aux côtés de François Zaïdan, l’œuvre pousse plus loin les codes qui avaient été instaurés sur ses parutions précédentes, s'avérant plus dense et obscur, tout en restant fidèle à cette tendance d'établir un univers conceptuel et enveloppant. Prenant la forme d'un alliage dream/art/synthpop laissant déborder au passage des influences coldwave et expérimentales, l'album traverse onze paysages distincts. En résulte une musique onirique et intime sur laquelle l'autrice-compositrice-interprète se dévoile plus que jamais, tout en approfondissant le mystère qui l'entoure. Puisant au plus profond du subconscient de sa créatrice, Oniromancie parvient à envoûter en dévoilant un univers qui n'existe que pour ceux qui tendent l'oreille.