Jonathan Personne est le projet solo de Jonathan Robert, chanteur et guitariste du groupe montréalais Corridor (Bonsound/Sub Pop). Son penchant pour l’enregistrement lo-fi et la complexification d’éléments simples à son image l’a mené sur des terrains insoupçonnés, au croisement de la dream pop, du rock psychédélique et du krautrock. Le chanteur et multi-instrumentiste se fait connaître en tant qu'artiste solo avec les albums Histoire naturelle (2019) et Disparitions (2020), récoltant ainsi les éloges de La Presse, NPR et Exclaim!, pour n’en nommer que quelques-uns. En 2022, il s'aventure dans un nouveau registre avec un album homonyme qui révèle un son légèrement plus propre et lisse, finement orchestré aux côtés du talentueux réalisateur Emmanuel Éthier. Toujours habité par une envie de complexifier les choses simples, sans trop se poser de questions, le chanteur et multi-instrumentiste dévoile cet automne un single double formé de Nuage noir et Nouveau monde, deux chansons qui se complètent par leur différence.
Jonathan Personne apprécie les choses simples qu’il peut complexifier à sa guise. Son attirance intuitive pour l’enregistrement lo-fi l’a mené sur des terrains insoupçonnés, au croisement de la dream pop, du rock psychédélique et du krautrock.
Personne - ni même lui - ne s’attendait à un parcours musical aussi accompli. D’abord porté vers l’illustration et le cinéma d’animation, l’artiste montréalais a commencé à entrevoir la perspective d’une carrière musicale au sein de Corridor, groupe rock dans lequel il chante et joue de la guitare. Très prolifique, la formation a gagné en popularité durant la décennie 2010, allant jusqu’à signer un contrat avec le légendaire label américain Sub Pop Records et à se retrouver en nomination comme groupe de l’année au gala de l’ADISQ.
C’est avec le désir de s’en remettre à une création plus instinctive et intime que Jonathan Robert a troqué son nom de famille contre un sobriquet plus anonyme - signe d’une volonté bien claire de ne pas devenir quelqu’un. Au départ, c’est sa blonde qui l’a motivé à aller de l’avant avec un projet solo, en lui offrant un enregistreur quatre pistes. Explorant allègrement avec échantillons et séquences, l’auteur-compositeur-interprète a pris son temps avant de révéler une collection de tounes rapiécées intitulée Histoire naturelle, en 2018.
Ce premier album pose les bases du son de Personne : une musique épique, inspirée par l'œuvre grandiloquente de brillants compositeurs de trames sonores comme Moroder et Morricone, mais arrangée avec les moyens du bord. Les influences des quatre dernières décennies du 20e siècle s’y mélangent avec un parti pris pour la langueur et une allégeance bien assumée pour l’anachronisme.
Deux ans plus tard, il creuse son sillon avec Disparitions, deuxième opus aux influences classic rock et à l’esthétique « mid-fi », terme utilisé à la blague pour décrire le côté plus peaufiné de sa démarche d’enregistrement. Écrit suite à un burnout professionnel, l’album-exutoire s’est mérité un accueil plus qu’enthousiaste au Québec comme en France, où il est notamment salué par Libération: «Il est de ces individus capables de se surpasser chaque fois qu’ils font quelque chose de nouveau.»
En 2022, Personne rapplique avec un troisième album éponyme qui révèle un son légèrement plus propre et lisse, finement orchestré aux côtés du réalisateur Emmanuel Éthier. Le disque, qu’il présente notamment sur scène aux Francos de Montréal et à La Route du Rock à Saint-Malo, lui vaut encore une fois des éloges des deux côtés de l’Atlantique.
Toujours habité par une envie de complexifier les choses simples, sans trop se poser de questions, le chanteur et multi-instrumentiste dévoile cet automne un single double formé de Nuage noir et Nouveau monde, deux chansons qui se complètent par leur différence.
Le nouvel album de Jonathan Personne s’écoute d’un trait. Il est bref, 32 minutes seulement, mais il est captivant.
La PresseNot only does Jonathan Personne lean in to the rock & roll genre lyrically, but melodically as well, with catchy rock riffs and a killer guitar solo.
Indie88On dirait le fantôme d’un chanteur rock yé-yé québécois, c’est de toute beauté
Le DevoirAcross eight tracks, we’re treated to just about the full range of Robert’s musical oeuvre.
Cult MTL[...] un troisième album solo nécessaire et fascinant.
Libération[...] fort d’une séduction immédiate et d’arguments sonores qui dévoilent peu à peu leur richesse.
Télérama