Évoluant sur la scène montréalaise depuis plusieurs années, Félix Petit présente aujourd’hui la chanson Babyfoot, une collaboration avec Klô Pelgag enregistrée dans le cadre de son projet solo FELP. Il s’agit du premier extrait d’un album à venir plus tard cette année pour le compositeur, beatmaker et multi-instrumentiste qui brouille habilement les pistes entre le hip-hop expérimental, l’indie pop, le R&B et l’électro-jazz.
Connu pour avoir travaillé avec certains des plus brillants artistes québécois de notre époque (Les Louanges, Hubert Lenoir, Safia Nolin), Félix Petit (alias FELP) se dévoile ici aux côtés d'une autre joueuse de premier plan de notre écosystème musical : Klô Pelgag. Avec ses élans cosmic jazz et sa cadence enlevante et frénétique, Babyfoot offre un terrain de jeu inédit à l’autrice-compositrice-interprète de renom, qui sort de ses repères lyriques habituels pour emprunter un débit plus saccadé et désinvolte, non loin du rap.
C’est une histoire d’amitié qui lie d’abord et avant tout FELP et Klô. Une histoire d’amitié qui s’est développée dans les festivals et les coulisses des scènes de partout au Québec, mais également dans les bars, lieu où se déroule l’action de cette chanson. Il s’agit d’une tirade contre les joueurs de babyfoot arrogants qui se plaisent à ridiculiser les femmes qui osent se mesurer à eux. Avec cette simple chronique sportive, Klô Pelgag évoque la misogynie ambiante qui caractérise encore notre époque. Je l’ai lavé comme un bambin / Au nom de Thérèse Casgrain, lance-t-elle, presque exaltée, à la toute fin de la pièce, rappelant ainsi l’importance de chaque petite victoire.
Klô est une joueuse redoutable de babyfoot, explique Félix Petit.* Quand il y a une table de babyfoot dans la place, elle pogne le gars qui a l’air le plus cocky et elle l’écrase! Ça lui arrive de perdre des fois, mais c’est fou de voir comment les gars sont petits dans leurs shorts quand elle joue contre eux*.